Perdre racine
Installation du collectif Tomber debout
Exposition du 18 janvier au 24 février 2024
« Perdre racine » est une installation multimédia du collectif Tomber debout formé de Valéry Hamelin, Arin. Elle porte son attention sur le vécu des personnes qui seront délogées lors de la démolition de tout un quartier en raison de la pollution de l’air causée par les activités de la Fonderie Horne, à Rouyn-Noranda. Quatre-vingts immeubles seront rasés et 200 ménages seront délocalisés de ce qui s’appelle désormais la « zone tampon ». Afin de témoigner de ce bouleversement, notre projet est une incursion dans la vie quotidienne des habitant·e·s du quartier. Ce ne sont pas les discours économiques, politiques ou environnementaux qui sont au premier plan ici, mais l’expérience humaine à propos d’une situation qui est tout sauf simple.
Nous avons mené des entrevues informelles, des entrevues de cuisine, pour saisir l’essence de la situation et comprendre la relation que les gens entretiennent avec leur lieu de vie. À partir de photos et d'enregistrements audios, notre collectif prête ici sa sensibilité afin de donner une voix, par un détour poétique, à des gens dont la parole est peu entendue.
***
Perdre racine a été présenté du 22 au 31 août dans un ancien magasin de composantes industrielles du quartier, en transition vers un hub numérique, qui nous était prêté par le Petit théâtre du Vieux-Noranda avant que des travaux de rénovation ne débutent. Le projet, soutenu par le CALQ, était une des trois composantes d’un parcours déambulatoire créé et produit par le Petit Théâtre du Vieux‑Noranda en réaction à la création de la zone tampon.
Perdre racine a été présenté du 22 au 31 août dans un ancien magasin de composantes industrielles du quartier, en transition vers un hub numérique, qui nous était prêté par le Petit théâtre du Vieux-Noranda avant que des travaux de rénovation ne débutent. Le projet, soutenu par le CALQ, était une des trois composantes d’un parcours déambulatoire créé et produit par le Petit Théâtre du Vieux‑Noranda en réaction à la création de la zone tampon.
@ArianeOuellet
@FannyJoseph
@FannyJoseph
@FannyJoseph
@FannyJoseph
Les dessins, au fusain, sont inspirés de l’intérieur des maisons : un motif de tapisserie, une poignée de porte, un cadre, un pot de fleurs, une décoration, etc. Chacun des dessins comprend plusieurs fragments dans une composition où les contours sont d’autant plus flous que les objets sont à la fois superposés et partiellement effacés.
Extrait d'une des cinq expériences sonores dans lesquelles les voix et les sons enregistrés lors des entrevues se répondent, se superposent et se dissocient pour créer une trame qui sera parfois chuchotements, parfois cacophonie.